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02/03/2008

Balise 29 - Eloge de l'autre (3)

"Ce que le pied heurte au bord du chemin peut bouleverser le monde, il en a du moins la vocation. Car il n'y a pas de choses subalternes, il n'y a que des chances manquées."

Jacques Dupin 

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01/03/2008

Balise 28 - Eloge de l'autre (2)

À propos de la parole de poésie, André du Bouchet écrivait : "parole d'étranger, oui, - de qui, arrivé du dehors, parle mal, ou plutôt n'use pas, comme prescrit, de la lan,gue qui devrait être la sienne."

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Béatrice Bonhomme - Courbe de calligraphie silencieuse

5a7673f80d8bd67b2845c3fb8ab83aa9.jpg ( Béatrice Bonhomme, poète, a publié des livres de poèmes dont Les Gestes de la neige04b0413f899806557d2bf291bbbe4d0d.jpg (L’Amourier), Le Nu bleu (L’amourier) Cimétière étoilé de la mer (Mélis) et La Maison abandonnée (Melis, 2006).  Elle a également réalisé  plusieurs livres avec des peintres.
Parmi les titres à paraître en 2008 peuvent être signalés une biographie sur Pierre Jean Jouve aux éditions Aden et un livre sur la poésie contemporaine : Mémoire et porosité aux éditions Melis.
Elle a fondé avec Hervé Bosio la Revue Nu(e), qui édite des poètes contemporains depuis 1994.Son dernier numéro est consacré à Jacques Ancet (Au numéro, 20 euros; Abonnement 50 euros auprès de ASSOCIATION NU, 29 Avenue Primerose 06000, Nice)

 

 Courbe de calligraphie silencieuse

La terre rouge, une déchirure de nuit, les grands grumeaux de terre éclatant dans les vignes. La sueur rousse écartelée. Un prieuré sévère en pierres de sable s’écoulant dans les chênes, les vignes comme une rose non encore ouverte au prisme de verdure. Le vert et le rouge échangent des provocations d’amour. Le silence éclate au cœur.

Les dédales d’un labyrinthe brûlant dans le vent des pierres, comme un marché au désert, et parfois une oasis de platanes à l’ombre d’un jardin retiré, la brûlure d’une traversée silencieuse dans les ruelles de la ville, puis l’ombre recueillie d’une maison offerte au sable. La fresque porte la lumière, trois fois ourlée des cordelettes de prière.

Sur  les murs de la maison qui va être détruite, les taches de couleur, les oiseaux, les marques du désir ont laissé une colle rose. Les couleurs éclaboussent le matin, dans les formes enfantines d’un trait mal défini. Le sabre entre les cuisses, la fresque viole la lumière dans une fin  d’après-midi qui doit mourir.

Une fontaine est posée entre les murs, sa pluie avive les couleurs projetées dans la lumière.
Dans la maison abandonnée, une petite pièce bleue a reçu un trait de pinceau piaillant et des oiseaux sont nés qui hurlent leur rougeur innocente entre les becs des lustres oubliés.

La maison abandonnée est devenue la proie de l’arbitraire. Des oiseaux ont été dessinés sur les murs  comme des nappes de couleur avec des fleurs à la Matisse, utilisant les motifs déjà existants d’une ancienne tapisserie ; çà et là on découvre la tendresse désuète, presque chinoise d’une plume posée avec le mousseux d’un flocon.

La fraîcheur inattendue d’un jardin et les dédales de la maison abandonnée comme des enfants auraient joué de quelques flaques de lumière et posé sur le mur leurs doigts imprégnés de couleur mais pas encore assez défaite. Pourtant une petite chambre bleue, peinte à la va-vite, par touches jetées sur la tapisserie, garde le silence des enfants, laissé pour compte, oublié. Et brusquement se découvre le couple de la fresque dessiné avec son désir en bataille.

Le couple dessiné à la va-vite comme grossièrement, ressemble aux graffitis d’enfants. Il a gardé l’innocence des choses simples au milieu des taches d’oiseaux et de fleurs qui croisent sur la tapisserie un silence bleu déposé là par hasard.

Un vieux rideau vert, inattendu dans cette nudité garde le plissé d’une chasuble. Son bord touche l’esquisse d’un ciel, puis un miroir taché d’éclaboussures renvoie l’image d’une fresque dorée avec la présence d’un personnage.

Sur le mur s’étale vif et clinquant, le désir, désir de vivre et de jouir, désir de procréer des fleurs et des oiseaux.

Le dessin ne bouge pas d’un cil même sous le vent léger. Il est comme arrêté dans le temps, avec le bleu foncé d’une nuit de juillet, une pierre posée, sans érosion.

Des graffitis entrelacent des noms et des corps très matériels qui sont peints à la va-vite, mal définis et l’on distingue juste le sexe de l’homme qui devient une fleur de couleur violente avec des oiseaux dans ses nids.

Il y a un recueillement car le miroir de l’ancienne salle d’eau a pris du moucheté et dans une encoignure se précipitent quelques oiseaux qui ont poussé leur force dans le sexe de l’homme.

Une fleur criarde étale sa vulgarité sur la tapisserie peinte à la hâte. Le soleil la frappe et la fait hurler au bord d’une fenêtre qui baille.

Toutes les fenêtres, les portes battantes mais dans le dédale des pièces demeure un lieu secret où le bleu se bat avec le rouge. Il reste une odeur d’enfance.

Des larmes d’eau suintent dans la cour avec des fleurs qui saignent dans les murs recouverts de signes rouges.

Le bulldozer, lorsqu’il viendra, fera éclater les murs, appuyant trop vite sur des tubes de gouache comme un enfant pressé et tout aura cet  air à la fois désolé et festif d’un gachis de couleur.

Il a fallu longtemps laisser couler le bleu de l’encre pour réparer le gris des choses.

Une résistance de velours laisse glisser son feu sur le mur posé de la chambre.

© Béatrice Bonhomme 

27/02/2008

Balise 27 - L'éloge de l'autre (1)

« Le poème tend vers un Autre, il a besoin de cet Autre, il le recherche et s’offre à lui. Toute chose, tout être humain devient, pour le poème qui tend vers l’Autre, une figure de cet Autre. »

Paul Celan, Le Méridien

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13/02/2008

Lu 22 - Jours Déchaux de Jean-Vincent Verdonnet, J

f1b91b37424f7812f82369099366eedd.jpgJours déchaux, et certes l’on pense à ces jours qui vont déchaussés par le temps qui se fait de plus en plus prégnant. Né en 1923, riche d’une œuvre importante publiée pour l’essentiel par les éditions Rougerie qui sous le titre Où s’anime une trace en ont repris l’essentiel en quatre tomes, Jean-Vincent Verdonnet n’en continue pas moins à « interroger / ce frémissement dans les arbres / qui ne (l’) aura jamais lassé ».
Pour « déchaux » qu’ils soient ces jours, le poème leur assure encore une prise au sol comme les entours dont Jean-Vincent Verdonnet a toujours eu un sens aigu permettent de « pressentir l’invisible » au « trouble » qui mêle les couleurs d’octobre en un timbre inouï dont le poète s’est si souvent demandé s’il a « un nom / et dans le fond de quel abîme ».
L’essentiel me semble dit là. Jean-Vincent Verdonnet est le poète attentif à ce qui dans le cœur battant d’un paysage se donne à entrevoir dans l’écoute attentive pour peu que nous sachions nous oublier de nous-mêmes ces oripeaux imaginaires qui nous tiennent lieu de moi. C’est cela qui laisse trace, une vibration qui passe sur les choses, une lumière déjà passée, « lueur intermittente / où les extrêmes se rejoignent ».
Déchaux pouvait paraître comme un étrange adjectif, on voit combien il est ajusté aux deux principales caractéristiques de Jean-Vincent Verdonnet : sa cambrure, d’une part, soit cette manière d’aller dans le monde avec légèreté, court chaussé et porteur d’un regard qui laisse venir jusqu’à lui les choses et les êtres du monde jusqu’à épanouir d’autres yeux dans nos yeux et d’autre part, son écriture toujours aussi fluide, fruit d’une lutte amoureuse au sein du langage, qui sait se rendre poreuse aux sollicitations du dehors qui finit par affleurer entre les noirs de l’encre.
Oui, Jean-Vincent Verdonnet est un marcheur déchaux ! Il va sandales sans bas depuis toujours. Mal chaussé eu égard aux chemins empruntés. Non balisés. Mal assurés. Chemins toujours en avance sur nos pas. Chemins en quête de la piste perdue qui mènerait au lieu où l’invisible prendrait visage et où cesserait notre exil.
Déchaux certes mais obstiné. Tremblant certes mais espérant. Patient. De là cette douceur qui se dégage de la poésie de Jean-Vincent Verdonnet. Sa fraîcheur. Celles des braises sous cendres.

© Alain Freixe

05/02/2008

Jacques Ancet - Je reviens (extrait d'un travail en cours)

( Jacques Ancet  est né à Lyon en 1942. Longtemps professeur d’espagnol en classes préparatoires, il vit près d’Annecy. c30ab010146fd929e92105459d927b3e.jpg
Il est l’auteur d’une trentaine de livres (poèmes, romans, essais) dont, récemment, Diptyque avec une ombre (Arfuyen, 2005), Prix Charles Vildrac 2006 de la SGDL et prix Heredia 2006 de l’Académie Française, La ligne de crête (Tertium éditions, 2007), Entre corps et langage, anthologie d’Yves Charnet, (L’idée bleue/Ecrits des forges 2007) et Journal de l’air (Arfuyen, 2008).
Traducteur de langue espagnole (Jean de la Croix, Aleixandre, Cernuda, Valente… ) il  vient de publier  Clarté sans repos (Arfuyen), Cecilia (Lettres Vives), d’Antonio Gamoneda,, L’homme et le divin de María Zambrano (José Corti), Lettres aux hirondelles et à moi-même, de Ramón Gómez de la Serna (André Dimanche) et L’opération d’amour de Juan Gelman (Gallimard).
Il a obtenu le Prix Nelly Sachs en 1992,, le prix Rhône-Alpes du Livre en 1994 et la Bourse de traduction du Prix Européen de Littérature Nathan Katz en 2006.)

J'écrivais à propos d'un morceau de lumière (Voix d'encre) que c'était un livre d’encre et de chair dont on tournait les pages et qu'entre elles, une lumière filtrait et passait vibrante pour aller rayonner plus loin. Que cette lumière, on la retrouvait dans La dernière phrase (Lettres Vives)comme celle qui nous restait, nous manquant toujours. Elle passe dans les poèmes de Jacques Ancet, rayonne comme un fil de jour s’obstine à accompagner « ce qui s’en va », cette vie qui passe sans se retourner, » comme un passage d’oiseaux » éclaire le ciel, « comme le jour commence ».

 

 Je reviens
 
 


    Je reviens, j’ai été absent des semaines, le vent pourtant n’a cessé de souffler & la lumière d’éclairer les visages

    je reviens le ciel retombe sur mes yeux avec une lenteur d’enfance, je ne sais plus si c’est bien moi

    qui parle ou si de moi ne reste que ce peu de paroles éparpillées que je ne reconnais plus

    mais je reviens, écoutez, le monde me traverse toujours, il a des flaques de sang, des mouches, une douleur trop grande pour     être dite    

    le monde est noir & il fait mal, le monde, il a des petits yeux méchants, ils vous regardent, vous épient

    vous entrez dans une histoire sans queue ni tête, on dit c’est la vie, elle vous regarde de loin déjà, elle vous mange

    alors comment revenir comment dire c’est moi regarde c’est moi encore je suis là

    pour la montagne et pour l’herbe, pour le cri de la corneille, le chêne & la clôture

    pour tout ce que j’ignore, mais qui réclame un peu de place entre mes mots, un fil luisant entre feuille & pierre

    un peu de terre sous la semelle, ce numéro de téléphone sans visage & sans voix, trop de feuilles sèches pour la saison

    je reviens, mais qui m’a attendu, les pièces sont vides, quand j’y entre, je ne trouve qu’un peu de poussière au bord des fenêtres

    & les taches pâles des tableaux absents sur les murs, le jour est un désert trop encombré de phrases & d’objets

    les vaches broutent dans nos chaussures

    leur souffle chaud fait une buée où nos yeux s’évaporent

© Jacques Ancet

02/02/2008

Lu 21 - Giacometti/Dupin -Eclats d'un portrait

( Est paru chez André Dimanche éditeur (39 euros) de Jacques Dupin, Alberto Giacometti Eclats d’un portrait avec des photographies de Ernst Scheidegger ) 2a428670285a56c9f067f5feeda51b7c.jpg



Dans ces Eclats d’un portrait, Jacques Dupin ne nous livre pas le simple compte-rendu, toujours lacunaire, d’un souvenir. Par delà l’anecdote qui concerne le 46 rue Hippolyte-Maindron à Paris (14ème), l’automne 1965 qui vit Giacometti accepter, par amitié pour Jacques Dupin, l’intrusion de la camera de Ernst Scheidegger et le hasard qui permit de retrouver à Zurich, dans les studios de Scheidegger,  une caisse remplie des photos du film, ce qu’on lit dans ce très beau livre est une relève.
Il ne s’agit pas pour Dupin de dire on ne sait trop quelle vérité sur ce qui s’est passé dans cet atelier mais dans le jeu entre les images reproduites ici et les mots de Jacques Dupin de dire au plus juste. De reprendre. Porter plus avant le souvenir, cela est relever. Porter hier dans un futur.
Le porter au plus près de cette avancée dans l’inconnu, après que le premier trait comme le premier pas ait introduit le porte-à-faux d’un déséquilibre. Et c’est alors comme un souffle toujours là à tisonner le feu qui à brûler toujours plus, s’effondre braise sur braise. Et c’est cet éboulement, celui d’une interrogation qui s’entretient interminablement elle-même, qui tient, trait à trait, comme tiré du vide et devant nous porté comme devant le regard perdu de Giacometti. Qu’il dessine ou sculpte – les deux séries de photographies sont superbes de complicité attentive – une tête – celle de Dupin, « tête d’un autre dans le regard d’Alberto » écrit-il – surgit moins qu’elle ne se déclôt, sur la toile ou dans le bloc de terre, trait pour trait, pétale de terre après pétale de terre, comme autant de saetas, flèches sonores qui déchirent le ciel vide,  à partir d’un tout perdu, ce fantôme de tête que Giacometti a perdu, explique Dupin, à peine s’est-il emparé du pinceau ou de la terre.
Il est ainsi très émouvant de suivre Giacometti et Dupin avancer dans l’ignorance de la fin sans souci d’arriver. Etrange voyage vers la figure ! Vers ce qui se dérobe toujours alors même qu’elle s’affirme, se cache alors qu’elle se montre, se détruit alors qu’elle se construit. Etrange construction dont le processus est de démolition ! Ici travaille la ruine. C’est elle qui édifie, trait contre trait ; coup de pouce contre coup de pouce. Ce qui élève abaisse, ce qui amoindrit relève.
Ce livre est l’autre scène d’une danse . Celle de mains funambules, amoureuses du vide.
 
© Alain Freixe 


Balise 26 - La santé par les livres

« Il y a toujours une joie indescriptible qui jaillit des grands livres, même quand ils parlent de choses laides, désespérantes ou terrifiantes. Tout grand livre opère déjà la transformation, et fait la santé de demain. »  Gilles Deleuze

Si j'ai une âme de Vincent Peyrel (collection Thoth, éditions de l'Amourier. Contact : amourier.com) est de ceux-là. Il faut lire l'article sur remue.net de Claudine Galea : Le festin et les restes à ce sujet. (Claudine Galea qui nous avait confié L'Heure blanche. Texte inédit que vous trouverez dans la catégorie "Mes ami(e)s, mes invité(e)s" de novembre 2007.)

18:10 Publié dans Balises | Lien permanent | Commentaires (1)

Jeanne Bastide - L'intimité de la lumière

e2f05452944985b5ae34add0489b6d1a.jpgVient de paraître L'intimité de la lumière avec des sérigraphies de Yves Picquet aux éditions Double95727e2be5d3086969a2f5120c3ed120.jpg cloche (contact: edition.double.cloche@orange.fr).
24 exemplaires sur vélin d’arches 250g au format 26x18 cm ont vu le jour. Ils sont présentés dans un emboîtage réalisé par Jeanne Frère. (prix unitaire T.T.C :330 euros).

On trouvera dans la catégorie "Mes ami(e)s, mes invité(e)s de Janvier 2008 un extrait du texte de Jeanne Bastide: La lumière arrive.

20/01/2008

Lu 20 - Avec Guillevic sur le chemin des sèves

( cet article est paru dans une version abrégèe dans L'Humanité du jeudi )
Il s'agissait de fêter le centenaire de la naissance de Guillevic et de faire signe vers deux publications importantes:D'abord, Possibles futurs, Poésie/Gallimard, cat 2; puis, Relier, poèmes (1938-1996) NRF, Gallimard,29 euros.)

2007 : que de centenaires ! De René Char à Maurice Blanchot en passant par André Frénaud, Georges Schéhadée , comment pourrais-je oublier Eugène Guillevic dont s’est aussi le dixième anniversaire de la mort ? À côté de colloques, exposition, rencontres – j’écris cette chronique alors que se déroule bien loin de mes montagnes un Hommage à Guillevic à Saint-Arnoult-en-Yvelines, Maison Elsa Triolet et Aragon -  des publications. Si je commencerai par signaler Du pays de la pierre aux éditions de la différence qui réunit le poète, Lucie Guillevic-Albertini et le sculpteur Boris Lejeune, les deux livres des éditions Gallimard retiendront mon attention. Le premier, c’est la réédition de Possibles futurs dans la collection Poésie/Gallimard ; le second, Relier est un fort volume – quelques 800 pages ! – que nous devons aux soins attentifs de son épouse qui a réuni les recueils ou poèmes parus entre 1938 et 1996.

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19/01/2008

Table ronde sur le N°de la revue Europe consacré à Michel Butor le vendredi 25 janvier 2008 à la BMVR Louis Nucéra à Nice à 17hs

fe26fd0d22955e64c3a1e3a0d81552d1.jpgA l'occasion de la publication du N°943-944 de la revue Europe consacré à Michel Butor,4fca2346eeefa018fbdf6ba1103796ce.jpg

Raphaël Monticelli a invitéJean-Baptiste Para, son directeur.

Interviendront également Ludovic Bablon et Alain Freixe qui ont participé à ce numéro.

08/01/2008

Aux passant(e)s du blog

 

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Ami(e)s connus, moins connus voire inconnus qui passez par les mailles de la toile sans vous y prendre que 2008 vous accorde l’énergie nécessaire à la réalisation des projets qui vous tiennent le plus à cœur. Et le cœur !
Energie nécessaire pour cette fermeté dont parle Kafka dans son aphorisme 21 quand il évoque « une main tenant une pierre ». Main qui ne « la tient ferme que pour la relancer encore plus loin, aussi loin que mène le chemin. »