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04/01/2014

A propos de Vers les riveraines paru dans la collection Fonds Poésie des éditions de L'Amourier en septembre 2013

Vers les riveraines, l'Amourier éditions, Alain FreixeOn peut commander mon dernier livre sur le site des éditions: amourier.com.

On pourra sur ce même site ou directement sur les site concernés consulter les articles suivants:

- Ménaché, à propos de Vers les riveraines, Basilic N°46, septembre 2013

- Sophie Ersham, Poésie d'errance, La Quinzaine Littéraire, Novembre 2013

- Jean-Marie Barnaud, Vers les riveraines ou le "musement" d'Alain Freixe, site remue.net, octobre 2013

- Claude Haza, à propos de Vers les riveraines, blog P/oesie, octobre 2013

- Sylvie Fabre G., Ce quelque chose qui appelle, site Terre de Femmes.blogs.com, novembre 2013

- Angèle Paoli, ,site Terre de femmes.blogs.com, décembre 2013

- Alain Nicolas, La "couleur nouvelle" d'Alain Freixe, L'Humanité du 18/12/2013

- Benjamin Taïeb, à propos de Vers les riveraines, Patriote Côte d'Azur, décembre 2013

- Ménaché, à propos de Vers les riveraines, revue Europe, janvier 2014

- Yves Ughes, à propos de Vers les riveraines, à paraître sur le site de Performarts.net

Claude Haza a lu Vers les riveraines d'Alain Freixe, Fonds Poésie, éditions de l'Amourier

Je cherche la porte d’accès au texte. Je m’y adonne plusieurs fois de suite sans savoir encore si j’ai franchi la bonne entrée. Mais peu importe, puisqu’il me semble déceler dans cette longue fresque poétique une sorte de visite, de marche sans doute, ou encore une approche « vers les riveraines » réelles ou symboli-ques que sont la vie et la mort.

 Ces deux dimensions de l’existence se côtoyant en tous lieux et à tout instant de la rencontre existentielle  − notre principale préoccupation. Que l’on soit attentif à leur présence, à leur passage furtif ou pas, on est toujours quelque peu chargé du poids de l’une et de l’autre. Les Riveraines sont en nous et devant nous. On les voit agir. On les ressent nous façonner l’esprit, le désir, le besoin d’être. Elles nous font vivre et elles nous font peur.

 Ainsi, dans ce recueil on avance et on pense à travers elles comme présences irrévocables du début jusqu’à la fin. On accompagne le poète aux prises avec ses propres riveraines, avançant vers elles à tâtons ou frontalement. Il les côtoie alternativement ou il les assemble dans une même contingence.

Alain Freixe parle donc ici à la vie et à la mort, de leur vide et de leur plein de présence comme aussi de souvenirs, de vision du monde, de choses réelles ou imaginaires. Tel ce poème : « corps et terre démembrées / je suis passé derrière / leur vie / d’eux / je n’ai vu / que des morceaux du temps / restés là à flotter / sur l’eau noire / qu’ils avaient bue … ».

Au fur et à mesure de ma lecture j’ai trouvé ce que je cherche moi aussi : nostalgie, interrogation, étonnement, espoir et même tristesse    dont l’accent ici indique une force à se laisser bercer par elle, le temps de reprendre la route, comme dans ce poème : « après / c’est comme une musique / qui rouvre les yeux / et lance le regard / drapé de déchirures / de mots écrasés /d’images écorchées / pour au loin / l’entendre tinter / (…) / ferrée de silence / la route à présent / est rendue à son asphalte / à ses mirages (…) »

 Claude Haza - 11. 10. 2013