31/12/2009
Turbulence 41 - André Pieyre de Mandiargues et Yannis Ritsos, centenaires!
Je reçois ce jour, 28 décembre 2009, les deux forts volumes des oeuvres poétiques complètes d'André Pieyre de Mandiargues, Ecriture ineffable précédé de Ruisseau des solitudes de L'Ivre Oeil et suivi de Gris de perle (N°454, 9,90 euros) ; L'âge de craie suivi de Dans les années sordides, Astyanax et Le point où j'en suis (N°455, 9, 90 euros), en Poésie/Gallimard. Depuis un an au moins, je tournais autour de André Pieyre de Mandiargues, du centenaire de sa naissance que personne ne saluait ou si peu. Et commei ces 2 tomes de celui qui aux côtés des romans, récits, nouvelles, pièces de théâtre et essais tenait la poésie pour la "forme suprême" que pouvait prendre "la littérature" sont les bienvenus! Bienvenus pour saluer celui qui avait "pris la robe de l'ordre des insatisfaits": "vouloir peindre et écrire l'impossible". Sûr qu'on y reviendra au cours du Printemps des poètes 2010 à propos de "couleur femme"!
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Comme je tournais autour de Yannis Ritsos. Ritsos qui écrivait un "(...) J'insiste; je ne rends pas les armes" que tôt j'avais fait mien. Je saisis cette occasion pour signaler les deux volumes parus chez Ypsilon éditeur: Temps pierreux, Makronissiotiques, poèmes écrit lors de sa première déportation et Pierres, répétitions, grilles, édition intégrale que Gallimard avait publié de manière partielle en 1971; ainsi que le blog de Jacques Ancet (http://jancet.canalblog.com)dans lequel vous pourrez trouver l'article qu'il a consacré sous le titre de L'Inépuisable au poète grec, en 2007.
Que ce soit là mon salut à ces deux poètes! Mon salut comme une invite à les lire!
15:46 Publié dans Dans les turbulences | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, poésie, mandiargues, ritsos
Commentaires
"[...] Et tu ne vas pas maintenant commencer à te peigner; / puisque je te dis que je dors en attendant ta bouche. Je n'aime pas / le goût de la menthe dans ta salive. Quand je serai réveillé, je jetterai peignes, démêloirs et brosses à dents par la lucarne" (Athènes, 15.II.81)
Yannis Ritsos, "Erotica", Gallimard, p. 101.
Écrit par : François Laur | 31/12/2009
Il y a une erreur dans l'adresse du blog de Jacques Ancet. La bonne adresse est : jancet.canalblog.com.
"Vouloir peindre et écrire l'impossible" n'est-ce pas l'essence même de la poésie ?
Écrit par : serge bonnery | 03/01/2010
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