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02/11/2012

Turbulence 55 - Savent-ils ou ne savent-ils pas ce qu'ils font?

Mauvais temps sur la culture – malgré les ambiguités du mot, il nous faut l’utiliser encore comme ce dont les œuvres nous ouvrent à toute altérité – et tout particulièrement sur la poésie qui reste pourtant ce « foyer de résistance de la langue vivante contre la langue consommée, réduite, univoque » selon Bernard Noël.

Et peut-être pour cela même ?

Evoquons les nuages : D’abord, l’affaire de la commission Poésie du CNL que l’on envisageait de dissoudre dans une commission fourre-tout et la reculade de notre ministre de la culture fin juin. Nous attendons réunions, propositions, décisions…Ensuite, la baisse de fait de 60000 euros de la subvention que le ministère de l’Education Nationale accordait à l’association du Printemps des poètes. Enfin, la question de la nomination de la Maison de la Poésie à Paris (fondée en 1982 par Pierre Seghers et Pierre Emmanuel) qui changerait de nom…Rajoutons à cela la baisse des subventions que la ville de Marseille accordait au CIPM et à toutes celles qu’ici et là j’ignore,  la suppression ou le non-renouvellement – les effets sont identiques ! – pour la troisième année consécutive des subventions que la Drac et le Conseil régional PACA octroyaient  à l’association des Amis de l’Amourier que je préside !

Si Homère n’a pas menti (voir Sitaudis.com), Garcia Lorca non plus (voir ici même la Balise 64 du 03 avril 2011).

Oui, l’unité poétique du milieu poétique, celles de toutes ses composantes, (et à l’approche de Michel Deguy, Patrick Beurard-Valdoye a raison d’ajouter tout ce qui tourne autour de la poésie orale – voir sur Sitaudis.com)  est nécessaire pour éteindre tous ces mauvais feux !

Pour terminer et en hommage à Jacques Dupin (voir le In Memoriam ci dessous et la reprise de 2 anciennes notes de lecture ) ces mots à propos de la voix de la poésie :

« à fleur de terre ou sortant du puits, (elle) désigne le chemin de la vérité et de la vie. Elle est imprégnée d'enfance et de la révolte de ses aînés. Mais surtout, et c'est l'essentiel...surtout elle porte la langue. La langue la tient et se transforme par les anneaux de ses enchevêtrements ambigus et de ses élans imprévisibles. La poésie n'est pas le conservatoire de la langue mais tout au contraire le creuset de son renouvellement infini. »

 

04/10/2012

Turbulence 54:Après la commission Poésie du CNL dont on est sans nouvelle, c'est au tour du Printemps des poètes...et je ne dis rien de ce qui se passe chez nous!

Je relaie au plus vite l'appel du Printemps des poètes lancé par Jean-pierre Siméon.

Il a beau dire le social, il a beau faire, vient un moment où ceux qui travaillent à donner d'autres images que celles dans lesquelles il peut se reconnaître, vient un moment où il lâche! Je terminais une note sur le retour d'Orphée, la formidable collection initiée par Claude Michel Cluny et soutenue/publiée par les éditions de la Différence aujourd'hui dirigées par Colette Lambrichs et Claude Mineraud par ces mots: Ne laissons pas ces voix que "la poésie  fait résonner dans toutes les langues du monde, depuis l'origine des temps" n'être que "le versant occulté de la mondialisation". Portons-les jusqu'aux rivages de la lumière"!

Que Monsieur Vincent Peillon; Ministre de l'Education Nationale, réagisse! Qu'il fasse le saut arrière! Qu'il soit du bon côté du bond!Qu'il aide encore au "sommeil actif", à "l'inaction belliqueuse", selon les mots de Jacques Dupin, de la poésie. Il y va encore, sur ce versant là, de l'humain. De l'humain en formation.

AF

Nice le 04 octobre 2012 à 14h56

 

 

Chers Amis,

Le Printemps des Poètes est dans une situation critique : après 10 années de réductions constantes des moyens alloués à l'association, le ministère de l'éducation nationale nous a annoncé au cours de l'été la coupe imprévue de 40% de la subvention 2012. (60.000 € de moins).

Cela entraîne un défaut de trésorerie tel qu'il implique la disparition à brève échéance de la structure, et consécutivement de la manifestation.

Le ministère de la culture, qui maintient son soutien, ne peut compenser ce retrait ; la seule solution est pour nous de récupérer auprès du ministère de l'éducation nationale la somme qui manque avant la fin 2012.

Vous pouvez nous aider en écrivant personnellement au Ministre de l'éducation nationale, pour lui dire votre attachement au Printemps des Poètes et témoigner de l'importance de son action auprès des acteurs éducatifs et culturels.

Ce peut être une lettre brève, mais vous comprendrez que plus le ministre recevra rapidement de nombreux courriers l'alertant sur la gravité de la situation et l'inquiétude qu'elle suscite, plus nous aurons de chances d'obtenir gain de cause.

Adressez votre courrier à : Monsieur Vincent Peillon
                                     Ministre de l'éducation nationale
                                     110 rue de Grenelle
                                     75357 Paris SP 07

Merci par avance pour votre soutien, je vous tiendrai bien sûr informés des suites.
Bien amicalement à tous,


Jean-Pierre Siméon, directeur artistique
et l'équipe du Printemps des Poètes :
Maryse Pierson, Céline Hémon, Célia Galice et Emmanuelle Leroyer

ps : Nous préparons néanmoins la manifestation 2013 : "Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" Victor Hugo
 
   
N'hésitez pas à nous contacter pour plus d'informations :
avec@printempsdespoetes.com
01 53 800 800
Le Printemps des Poètes
6 rue du Tage
75013 Paris
CENTRE NATIONAL DE RESSOURCES POUR LA POÉSIE